Le stress :
Le stress est une réaction saine de l’organisme, catalyseur de performances, de force et d’Énergie dans certaines situations au quotidien.
Mais sa répétition contribue à l’apparition de troubles néfastes pour la santé, dont les symptômes psychiques se couplent souvent aux manifestations physiques.
Ainsi le sujet bloque la respiration. Celle ci devient superficielle, des tensions se logent dans l’abdomen ( » la boule au ventre»), la nuque, les trapèzes, le dos … Le stress provoque donc des tensions musculaires, des ruminations, des idées parasites, entrainant un épuisement général.
Les émotions :
Les émotions agissent également sur nos comportements, nos choix et nos perceptions. Elles nous donnent ainsi un message précis à propos de notre équilibre intérieur dans l’Instant présent.
Si l’on porte attention aux émotions, au stress qui apparaissent en nous, il est adonc facile d’en comprendre les messages.
Savoir accueillir et identifier nos émotions permet d’en assurer la gestion !
Nier ou étouffer nos émotions provoque :
- L’accumulation de frustrations entrainant l’impression de ne plus se contrôler.
Par exemple si l’on étouffe son émotion colère survenant dans une situation très précise, elle va rester confinée dans notre mémoire, dans les profondeurs de l’inconscient.
Sous l’emprise de cette émotion refoulée, nous réagirons à une toute autre situation par une colère disproportionnée. Au point d’en perdre tout discernement, toute objectivité.
Cette confusion émotionnelle aura l’effet d’une bombe à retardement.
Un mot, une attitude d’un interlocuteur sera capable de déclencher un déferlement d’émotions, celles précisément que nous avons emmurées durant des années. C’est la perte de contact à soi-même. - Une somatisation possible :
Quand l’émotion ne peut pas s’exprimer jusqu’au bout, le cerveau va décharger son trop-plein de tensions sur les organes.
La somatisation est la projection sur le plan corporel des perturbations émotionnelles.
Les douleurs :
L’organisme se comporte tel un miroir de l’âme : quand l’état émotionnel est secoué, c’est l’énergie de l’organe qui en pâtit. Voici quelques exemples dans le langage imagé :
* J’ai le cœur gros (l’émotion du chagrin réduit la fréquence cardiaque et augmente parallèlement la stase veineuse, ce qui procure cette sensation de cœur lourd).
* J’ai une boule à l’estomac (le stress libère un flot de neurotransmetteurs qui provoquent un spasme de l’œsophage).
Geneviève François de Jouvenel écrit que : « les transmissions « nerveuses » entre le psychisme et le corps ne sont pas déterminées par une logique des organes, mais par une logique éminemment personnelle de gestion de nos émotions. » (Geneviève François de Jouvenel « , Sàndor Ferenczi un psychanalyste humaniste »).
Lorsque l’émotion est exprimée, l’Energie Vitale s’écoule en soi sans aucun blocage !
Le corps a donc un langage. Lorsqu’il exprime que son équilibre est perturbé, il appelle à l’aide, en quelque sorte.
La maladie est alors un SOS. Comme l’écrit Alice Miller : »[Le langage du corps] est l’expression authentique de notre vrai Moi ». (Alice Miller, « Notre corps ne ment jamais »).
L’efficacité de la Sophrologie, ma proposition :
La Sophrologie accompagne et aide donc à relâcher les tensions pour évacuer le stress, ramener le calme en soi, dans tout notre corps. L’intention est le lâcher prise en phase de sophronisation.
Les exercices de respiration complète travaillés en séance sont à répéter à la maison, au bureau, dans sa voiture.
Ils seront ainsi utilisés au quotidien pour parer, prévenir tout débordement émotionnel et retrouver l’équilibre émotionnel, l’harmonie entre le corps détendu et l’esprit apaisé …
Voici donc l’équation parfaite du lâcher prise et de la reconnexion à sa vie en toute simplicité dans l’usage !!
Ces outils sont efficaces, supposant notre implication totale pour la bonne réussite de la gestion du stress et des émotions !
Les visualisations, les suggestions mentales en état modifié de conscience permettent une prise de distance, un recul, une détente avec la situation émotionnelle sans la fuir.
De plus, les techniques de dissociation permettent d’être spectateur et de se déconnecter d’une émotion négative provoquant un stress.
Au contraire vivre pleinement une situation dans une émotion positive permettra de la ressentir, et d’en amplifier les sensations dans notre corps.
Les techniques recouvrantes de substitution, de déconditionnement, de préparation mentale ( SSS, SCS, SAP ) aident le sujet à voir et percevoir la situation de stress d’une manière plus détendue en induisant de la détente là ou avant il y avait de l‘émotion.
Par exemple lors d’une SCS en cas de phobie, d’une SSS en cas de douleurs chroniques ou lors d’une SAP pour se préparer sans angoisse, ni anxiété à un évènement.
La Sophrologie permet donc la somatisation positive pour que l’émotion entraine la pensée et l’action positives … le cercle vertueux !
Être créateur de son mieux être, trouver en soi les ressources pour gérer, diminuer le stress, voici ma proposition.
Je vous propose d’écouter ce témoignage ( Radio Bleu ) d’une personne atteinte de la Maladie de Crohn. Elle explique alors comment elle gère mieux grâce à la Sophrologie les douleurs provoquées par ses rhumatismes inflammatoires.