Ce blog sera régulièrement enrichi de réflexions autour de la thérapie intégrative, de la parentalité, de la prévention du stress, des pratiques professionnelles dans les secteurs santé / éducation / social, et des ressources que j’utilise au quotidien dans mes accompagnements.

 

Contrairement aux idées reçues, la sophrologie n’est pas seulement une technique de relaxation.
Dans son approche psycho-comportementale et cognitive, elle devient un véritable travail de connaissance de soi, guidé par trois
portes d’entrée complémentaires :
° Le corps : en mobilisant la respiration, le relâchement musculaire, les ressentis et les mouvements doux, on rétablit l’équilibre physiologique et on diminue les tensions.
° Les émotions : en accueillant ce qui se manifeste et en comprenant leur fonction, les émotions cessent d’être subies et deviennent des messages utiles.
° Les pensées et comportements : grâce à des outils inspirés des thérapies cognitives, la personne identifie ses schémas limitants et peut les remplacer par des pensées plus justes et des comportements ajustés.

Cette combinaison crée une base solide pour un changement durable.

 

La sophrologie psycho-comportementale et cognitive s’appuie sur une idée aujourd’hui largement confirmée par les neurosciences : le corps et le cerveau fonctionnent comme un seul système, et chaque respiration, chaque pensée, chaque ressenti influence direement notre état intérieur.
Les travaux de Antonio Damasio sur les émotions, ceux de Stanley Schachter sur l’interprétation cognitive, ou encore les recherches de Bessel van der Kolk sur la mémoire corporelle montrent que nos réactions émotionnelles et comportementales s’inscrivent dans un dialogue permanent entre le cerveau, le système nerveux et le corps.
C’est précisément là que la sophrologie psycho-comportementale trouve sa force.
Grâce aux respirations régulées adaptatives, aux mouvements doux et à la visualisation, elle permet d’activer le nerf vague, véritable chef d’orchestre du système nerveux parasympathique,décrit par Stephen Porges dans la théorie polyvagale, qui  permet d’abaisser le stress, de calmer l’hypervigilance et de restaurer un sentiment de sécurité intérieure.
Les outils cognitifs, eux, permettent de travailler sur les pensées automatiques, les schémas limitants et les comportements appris — en cohérence avec les approches TCC et les mécanismes de neuroplasticité décrits par Norman Doidge.
En combinant le corps, l’émotion et la cognition, la sophrologie devient un accompagnement complet, qui :
– apaise
– redonne du contrôle
– aide à retrouver une stabilité profonde.

Un chemin thérapeutique doux, moderne et soutenu par la science.

Certaines situations appellent à un travail individuel, d’autres nécessitent de mettre en lumière les dynamiques relationnelles familiales. Je propose donc :